-Les hydrozoaires sont des cnidaires et appartiennent donc au groupe des méduses et autres coraux et anémones. Hydro veut dire eau, mais "animaux d'eau" c'est quelque peu vague comme nom. En fait le terme vient probablement de la célèbre Hydre de Lerne, le monstre aquatique (hydro) de la mythologie à plusieurs têtes dont les têtes repoussent lorsqu'on les coupe. En effet, un petit représentant des hydrozoaires qui ne paye pas de mine, l'Hydre d'eau douce rappelle modestement cette capacité. En effet, elle peut bourgeonner et donner l'impression qu'une autre "tête" pousse (mais les cnidaires n'ont pas de tête).
-Les hydrozoaires ont généralement les deux phases du cycle: méduse et polype. Et il existe une grande variation dans leur prédominance. Certains hydrozoaires, comme l'hydre n'a qu'une phase polype avec un seul individu. D'autres ont deux phases bien différenciées comme hydrozoaire bien connu des étudiants: Obelia geniculata. D'autres encore présentent même des colonies de polype avec des individus extrêmement spécialisés comme un "meta-organisme".
-Les hydrozoaires ont l'honneur de compter dans leurs rangs les seuls cnidaires d'eau douce. Premièrement l'hydre d'eau douce, un adorable petit être que l'on peut trouver sous les plantes en suspensions sur les eaux calmes un peu partout (lentilles d'eau par exemple). Souvent considéré comme un animal très simple, cette simplicité ne montre pas que c'est un animal primitif (d'ailleurs on peut tergiverser longtemps sur la notion de "primitif"), en effet, seule la phase polype existe mais on sait que ses ancêtres avaient les deux phases. Cette simplicité ne dépend donc que de son mode de vie et non pas d'un quelconque "degré" d'évolution. L'hydre porte des tentacules autour de sa bouchanus (souvenez vous, la bouche et l'anus sont confondus (et je ne veux pas entendre de "baaaaaah, c'est dégutant", c'est comme ça, c'est la vie des cnidaires et une méduse trouverait surement ça dégoutant qu'on ai un trou spécialisé dans le caca)) et va les déployer (les tentacules, la parenthèse était longue) en attendant qu'un malheureux ostracode ou autre minicrustacé vienne s'y piéger :( Certaines hydres sont même associées à des algues qui, grâce à la lumière et au CO2 leur apportent de l'énergie (image en bas à droite).
-Les hydrozoaires ont généralement les deux phases du cycle: méduse et polype. Et il existe une grande variation dans leur prédominance. Certains hydrozoaires, comme l'hydre n'a qu'une phase polype avec un seul individu. D'autres ont deux phases bien différenciées comme hydrozoaire bien connu des étudiants: Obelia geniculata. D'autres encore présentent même des colonies de polype avec des individus extrêmement spécialisés comme un "meta-organisme".
-Les hydrozoaires ont l'honneur de compter dans leurs rangs les seuls cnidaires d'eau douce. Premièrement l'hydre d'eau douce, un adorable petit être que l'on peut trouver sous les plantes en suspensions sur les eaux calmes un peu partout (lentilles d'eau par exemple). Souvent considéré comme un animal très simple, cette simplicité ne montre pas que c'est un animal primitif (d'ailleurs on peut tergiverser longtemps sur la notion de "primitif"), en effet, seule la phase polype existe mais on sait que ses ancêtres avaient les deux phases. Cette simplicité ne dépend donc que de son mode de vie et non pas d'un quelconque "degré" d'évolution. L'hydre porte des tentacules autour de sa bouchanus (souvenez vous, la bouche et l'anus sont confondus (et je ne veux pas entendre de "baaaaaah, c'est dégutant", c'est comme ça, c'est la vie des cnidaires et une méduse trouverait surement ça dégoutant qu'on ai un trou spécialisé dans le caca)) et va les déployer (les tentacules, la parenthèse était longue) en attendant qu'un malheureux ostracode ou autre minicrustacé vienne s'y piéger :( Certaines hydres sont même associées à des algues qui, grâce à la lumière et au CO2 leur apportent de l'énergie (image en bas à droite).
On peut aussi signaler en eau douce l'espèce Craspedacusta sowerbyi (répétez le plus vite et à voix haute!). Cet hydrozoaire a un cycle tout à fait typique ce qui signifie qu'il y a une phase méduse (image en bas à gauche). Ce serait la seule méduse d'eau douce connue! Elle mesure jusqu'à 2,5cm de diamètre et a donc une taille "raisonnable". Elles peuvent apparaitre en très grand nombre sans qu'on ne sache vraiment pourquoi. Il arrive qu'il y ait des populations entièrement mâles ou femelles de méduses (puisque je vous rappelle que classiquement la phase polype est asexuée et la phase méduse sexuée bien que ce ne soit pas toujours le cas).
-Les hydrozoaires comptent aussi des organismes dont la vie coloniale est poussée très loin (par rapport à quoi, je ne sait pas...). En effet, les individus du polype ne sont pas tous similaires et vont remplir des rôles différents. Cette spécialisation se retrouve particulièrement chez les velelles (image en haut à droite) et les siphonophores, des colonies flottantes. Les siphonophores peuvent former des colonies de très grande taille. La plus connue étant la physalie (image en haut à gauche) ou caravelle portugaise. Chaque individu d'une colonie est appelé zooïde (que ce soit chez les cnidaires ou d'autres organismes). Les zooïdes sont donc spécialisés comme pour des organes. Les gastrozooides (gastro=ventre) sont impliqués dans l'alimentation. Ils portent des tentacules et une bouche. Il y a aussi des polypes pour la défense: les dactylozooides (dactyl=doigts). Les polypes impliqués dans la reproduction sont les gonozooides (gon=procréation). Pour les colonies fixées (ce qui n'est pas le cas de la physalie ou de la velelle), certains polypes forment une forme de racine appelée hydrorhiza (rhizo=racine). Chez les siphonophores les choses sont encore bien plus compliquées puisque sur le même "méta-organisme" vont cohabiter des zooides d'origine polypes et d'autres d'origine méduse (Là y'a de l'idée pour embrouiller les zoologistes!)! En effet, chez eux les Gonozooides vont produire des méduses qui ne se détacheront jamais et resteront sur la colonie: les gonophores qui pourront émettre des gamètes. Mais mieux encore: les siphonophores ont une partie qui permet de nager avec une "cloche nageuse": le nectophore (nect= qui nage) qui est issu d'une méduse et un flotteur le pneumatophore (pneumato=poumon, air phor=porter: "qui porte l'air", c'est de la poésie de zoologiste!) issu aussi d'une méduse... ou d'un polype... On ne sait pas bien. Bref, si c'est pas n'importe quoi tout ça... Je pense que vous avez le droit de ressentir de l'émotion face à ces merveilles...
Bref, si j'en entend encore un me dire que les cnidaires sont des organismes primitifs qui n'ont pas changés depuis la nuit des temps je leur balance une physalie dans la figure... Et je vous prévient, ça fait mal.
-Les hydrozoaires comptent aussi des organismes dont la vie coloniale est poussée très loin (par rapport à quoi, je ne sait pas...). En effet, les individus du polype ne sont pas tous similaires et vont remplir des rôles différents. Cette spécialisation se retrouve particulièrement chez les velelles (image en haut à droite) et les siphonophores, des colonies flottantes. Les siphonophores peuvent former des colonies de très grande taille. La plus connue étant la physalie (image en haut à gauche) ou caravelle portugaise. Chaque individu d'une colonie est appelé zooïde (que ce soit chez les cnidaires ou d'autres organismes). Les zooïdes sont donc spécialisés comme pour des organes. Les gastrozooides (gastro=ventre) sont impliqués dans l'alimentation. Ils portent des tentacules et une bouche. Il y a aussi des polypes pour la défense: les dactylozooides (dactyl=doigts). Les polypes impliqués dans la reproduction sont les gonozooides (gon=procréation). Pour les colonies fixées (ce qui n'est pas le cas de la physalie ou de la velelle), certains polypes forment une forme de racine appelée hydrorhiza (rhizo=racine). Chez les siphonophores les choses sont encore bien plus compliquées puisque sur le même "méta-organisme" vont cohabiter des zooides d'origine polypes et d'autres d'origine méduse (Là y'a de l'idée pour embrouiller les zoologistes!)! En effet, chez eux les Gonozooides vont produire des méduses qui ne se détacheront jamais et resteront sur la colonie: les gonophores qui pourront émettre des gamètes. Mais mieux encore: les siphonophores ont une partie qui permet de nager avec une "cloche nageuse": le nectophore (nect= qui nage) qui est issu d'une méduse et un flotteur le pneumatophore (pneumato=poumon, air phor=porter: "qui porte l'air", c'est de la poésie de zoologiste!) issu aussi d'une méduse... ou d'un polype... On ne sait pas bien. Bref, si c'est pas n'importe quoi tout ça... Je pense que vous avez le droit de ressentir de l'émotion face à ces merveilles...
Bref, si j'en entend encore un me dire que les cnidaires sont des organismes primitifs qui n'ont pas changés depuis la nuit des temps je leur balance une physalie dans la figure... Et je vous prévient, ça fait mal.
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